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très joli et émouvant texte .... bonne journée ! http://nandane ves.centerblog .net
Par nandaneves, le 02.09.2023
très belle rose
Par Anonyme, le 31.08.2023
une petite visite pour te souhaiter une belle fin de semaine en esperant que sa va au mieux pour toi pour moi
Par lucilyne-2, le 25.08.2023
bonjour
je vais faire de même.
très beau dessin, parfait pour décorer mes bouteilles de vin de noix.
mer
Par Anonyme, le 21.08.2023
petit coucou pour te souhaiter une bonne fin de journée suivi d'un excellent week-end gros bisous http://amazo
Par amazone78, le 18.08.2023
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Date de création : 28.03.2009
Dernière mise à jour :
03.09.2023
60536 articles
Quand ce n’est pas le coeur qui pleure, c’est le corps

Les maladies et les émotions sont liées ; les émotions ne surgissent pas de nulle part, mais dépendent de notre façon d’interpréter ce qui nous arrive. De ce fait, certaines de nos réactions peuvent donner lieu à des symptômes physiologiques. De la même façon que les maladies physiques influent sur notre humeur et qu’elles génèrent en nous de la crainte, de la peur ou de l’inquiétude, de nombreux problèmes reflètent la façon dont on se sent dans notre corps.
Quand la relation corps/esprit se voit altérée dans son harmonie en raison d’émotions déplaisantes, de sentiments négatifs, de faible estime de soi et de situations de stress, les maladies psychosomatiques apparaissent. Elles sont considérées comme des maladies physiques dont l’apparition et l’évolution peuvent être liés à des facteurs psychologiques. Lorsque l’on parle de symptômes psychosomatiques, on fait référence aux maladies physiques qui ne peuvent pas être diagnostiquées médicalement.
“Toutes nos émotions s’inscrivent dans notre corps”
-Boris Cyrulnik-
Les troubles ou altérations de l’organisme peuvent se manifester de différentes façons, et sont liés à des facteurs d’ordre psychologique :

“Il ne faut pas se demander quelle maladie a une personne, mais qui est la personne qui a une maladie”
-William Osler-
La manifestation physique d’une maladie et son développement dépendent de notre humeur et de la façon que l’on a d’affronter psychologiquement la maladie. Dans le cas du cancer ou de la fibromyalgie, il a été prouvé que le fait d’apprendre à gérer ses émotions et de retrouver un certain équilibre émotionnel aide le patient à récupérer.
Quand les émotions ne s’expriment pas, la mentalisation des émotions est déficitaire, et les sensations corporelles sont peu voire nullement associées aux états mentaux.
Lorsque l’on est incapable d’exprimer ses émotions, on parle d’alexithymie ; ce trouble regroupe des symptômes observés chez des personnes présentant des maladies psychosomatiques, et donne lieu à une difficulté à identifier et à décrire les émotions, de même qu’à une imagination appauvrie.

Les différentes causes de l’alexithymie incluent des traits héréditaires, génétiques, neuronaux, des lésions cérébrales ou des traumatismes. Les personnes touchées par l’alexithymie sont souvent décrites par les autres, et même par leurs proches, comme froides et distantes. Elles manquent d’habilités empathiques et ont de grandes difficultés à comprendre et à répondre efficacement aux sentiments des autres.
La répression émotionnelle
L’alexithymie présente un phénomène de répression émotionnelle, phénomène qui pousserait certaines personnes à maintenir des expériences douloureuses ou désagréables hors de la conscience. Ces personnes-là se servent de cette répression émotionnelle comme d’une stratégie de défense et auraient par conséquent un accès plus restreint à leurs souvenirs émotionnels, et plus particulièrement aux souvenirs les plus négatifs, les plus désagréables
.

Le blocage émotionnel, c’est la réponse que donnent de nombreuses personnes à une souffrance vécue comme menaçante ou grave, reflétée dans la difficulté de reconnaître et de réguler leurs émotions, dans le but de se protéger elles-mêmes contre la souffrance. Or, un tel comportement ne les protège pas, mais a de graves conséquences cliniques et sociales. Ce que la bouche tait, le corps le crie.
Combien de fois aurais-je pleuré sans savoir que la vie me faisait en fait une faveur ?
Combien de fois aurais-je pleuré en cachette sans savoir qu’en fait, la vie me faisait une faveur ? Sans comprendre que ce qui est arrivé, ce n’était pas la fin du monde, mais le début de quelque chose de mieux ? Parce qu’exister, c’est se réinventer plusieurs fois, c’est fermer une fenêtre pour ouvrir une porte tout en séchant ces larmes que l’on a versées pour des personnes qui ne les ont jamais méritées.
Albert Einstein avait pour habitude de dire qu’il était reconnaissant envers les personnes qui, tout au long de sa vie, lui ont dit “non”. Chacune des désillusions qu’il a subies du fait du refus de certaines personnes de l’aider lui ont permis, plus tard, de trouver la motivation d’apprendre à faire les choses par lui-même, et d’être plus fort.
Personne ne sait combien de fois j’ai pu pleurer, ni tout ce que ces larmes on pu m’apprendre. Aujourd’hui, je suis le résultat de toutes ces larmes que j’ai silencieusement versées, et ce non pas par faiblesse, mais par fatigue d’être fort…
Il y a des fois où on n’en peut plus, tout simplement. Le stress émotionnel est occasionné par les déceptions et les échecs, pas par tous ces “non” qu’on a reçus, et qui nous ont obligé à nous arrêter. C’est alors qu’apparaît le manque de défense ainsi que l’évidente sensation que l’on a perdu le contrôle sur notre vie.
Judith Orloff, psychiatre et auteure du livre Liberté émotionnelle : Libérez-vous de vos émotions négatives et retrouvez un parcours hors de la souffrance, nous dit que la première étape à franchir si on veut favoriser l’équilibre intérieur consiste à pleurer. Après les larmes vient le calme, et ensuite, la clarté. Nous vous invitions à réfléchir à ce sujet.

Probablement que si vous pouviez voyager dans le passé, vous ressentiriez de la compassion envers vous-même en vous voyant pleurer pour des raisons qui n’en ont jamais valu la peine. Toutes ces larmes versées pour des personnes qui n’ont jamais mérité notre affection ou pour chaque instant d’angoisse à propos d’un projet ou d’un rêve qui n’en a jamais vraiment valu la peine sont maintenant des souvenirs inoubliables. Des rêves cassés, certes, mais utiles à la fois, inscrits dans ces nuages passagers qui font notre vie.
Or, il faut tout de même signaler que personne n’arrive au monde en connaissant déjà les leçons : en quelque sorte, les larmes sont des rites de passage qu’il nous faut expérimenter avec force afin de continuer à grandir, de nous mettre à l’épreuve, et de mesurer nos forces.
En pyschologie, on parle souvent de ce qu’on appelle la “souffrance inutile”. C’est un terme qui attire tout particulièrement notre attention, et qu’on le veuille ou non, elle apparaît plus souvent qu’on ne le pense, dans ces moments au cours desquels plus nous sommes conscient de notre douleur, plus nous la perpétuons.
Nous pensons par exemple à ces relations de couple tumultueuses, au sein desquelles nous nous enfonçons encore et toujours plutôt que d’y mettre fin, d’arrêter d’espérer l’impossible, et de se libérer de la douleur. Alors que la souffrance utile a une fin et qu’elle nous permet de nous laver de l’intérieur et d’apprendre, la souffrance inutile, elle, ne permettra jamais le développement personnel.

Probablement vous a-t-on déjà souvent dit que “seuls ceux qui ont souffert peuvent comprendre ce qu’est vraiment la vie”. Or, rien n’est moins sûr : le bonheur peut également nous permettre de tirer des leçons, et nous permet de disposer des ressources adéquates. L’adversité n’est autre qu’un carrefour sur notre chemin que nombreux d’entre nous devront emprunter à un moment ou à un autre.
Moi aussi j’ai pleuré pour des oignons qui n’en valaient pas la peine, pour des rêves qui ont été portés par le vent, ou encore pour de doux désirs qui sont devenus amers au fil du temps…
Quand on traverse ce carrefour, quand on expérimente la douleur sous une de ses formes, on change alors à jamais. C’est pourquoi il est nécessaire de favoriser cette “souffrance utile” dont il était précédemment question dans cet article, celle qui permet d’apprendre à être plus habile, meilleur stratège, à être une personne avec un esprit résiliant et capable d’entrevoir de nouvelles opportunités. Car même quand on pense que la vie nous dit “non”, en fait, elle ne nous dit rien de plus que “attends encore un peu”…

Judith Orloff, dans le livre cité au début de cet article intitulé Liberté émotionnelle : Libérez-vous de vos émotions négatives et retrouvez un parcours hors de la souffrance, nous apprend que pour pouvoir voir des opportunités en des temps obscurs, il faut générer un calme intérieur adéquat.
Finalement, ce sont dans ces moments difficiles que l’on découvre nos forces ainsi que toutes les choses que l’on est capable de faire. Car, que vous y croyez ou non, sachez que nous sommes comme les chênes ; lorsque le vent nous attaque, nous ne plions pas, mais nous nous renforçons.