BELLE IMAGE AVEC TEXTE ..DU NET

LA FEE VIVIANE

Viviane, toi la fée chère à notre jeunesse,
Sers-toi de ta baguette, et en un tour de main,
Fais de moi l'Enchanteur, fais de moi ton Merlin,
Et je t'enchanterai, ô mon enchanteresse.

On t'appelle rigueur, mais je te sais caresse;
Du marbre de ton front l'austère dureté,
Recouvre le cristal de ta fragilité;
On t'appelle froideur, mais je te sais tendresse.

Tu sais me consoler, quand j'ai l'humeur morose;
Tu sais dans mes regards lire mes anxiétés;
Viviane tu sais tout sauf la méchanceté;
Ainsi naissent parfois, sans épines, les roses.

Tu es éblouissante et moi je suis falot;
Je me sens si petit devant toi si altière;
Et pourtant tu n'es pas une statue de pierre,
Car les pierres jamais n'ont versé de sanglots.

Fille de paradis, je voudrais être Dieu,
Pour partager ta vie dans la patrie des anges;
Mais mon désir est fou et mon rêve est étrange,
Car toi tu es trop belle et moi je suis trop vieux.

J'aime tes longs cheveux flottant sur tes épaules;
Je les contemplerais sans jamais me lasser;
A défaut de pouvoir un jour les caresser,
Viviane, souffre au moins que d'un doigt je les frôle.

Tes lèvres sont des fruits ressemblant à des fleurs,
Rouges comme un soleil de printemps qui se couche;
O toi qui as le coeur posé à fleur de bouche,
Que j'aimerais poser ma bouche sur ton coeur !

Tes mains de velin blanc sont des mains de princesse;
Tes longs doigts effilés sont des présents royaux;
Nul besoin de bijoux, de bagues, de joyaux;
Tes mains de velin blanc sont une vraie richesse.

J'adore aussi ta voix; je crois y reconnaître
La chanson de ton âme aux frémissants accords;
Quand tu ne parles plus, tes yeux parlent encor;
Quand ta voix m'a dit non, ils me disent peut-être.

Tu réunis en toi la force et la faiblesse;
Ton sourire nous charme autant que tes émois;
Tu fais partie de nous, tu fais partie de moi;
Viviane, nous t'aimons et t'aimerons sans cesse.

TROUVE SUR LE NET